Impact climatique et conséquences : quelques points de repères
| Auteur | François Gervais |
| Editeur | L’artilleur |
| Date de parution | 28/10/2020 |
| Format | 12cm x 20cm |
| Nombre de pages | 128 |
L’auteur dénonce dans son premier chapitre sur un mode pamphlétaire les excès dans la communication et le militantisme écologique.
Le premier et le deuxième chapitre sur le verdissement de la terre appellent quelques réserves si l’on en croit le rapport de la FAO très documenté sur le sujet ; en effet, si l’impact du gaz carbonique sur la croissance des végétaux est indéniable et significatif, le rapport souligne qu’il porte que de manière insignifiante sur les parties reproductives (grains des céréales ou fruits) et concerne principalement feuilles et tiges. De plus, cette augmentation de croissance provoque en contrepartie un stress hydrique pour les cultures non irriguées, stress qui fait chuter de manière spectaculaire les rendements. Les choses ne sont donc pas si simples et le bilan global reste à faire ; le lien entre verdissement et production de nourriture n’est pas établi. Par ailleurs, l’argument classique selon lequel l’accroissement de CO2 (dont le stock ne représente que 0,004 % de l’atmosphère) ne pourrait pas de ce fait jouer un rôle sur le réchauffement a été mainte fois réfuté ; mais c’est le seul argument des contestataires du rôle des émissions humaines de CO2, il est avancé contre toute évidence scientifique.
Dans le chapitre 3, l’auteur réfute le lien entre changement climatique (qu’il baptise dérèglement on ne sait pourquoi ?) et phénomènes extrêmes. Les climatologues ont été très prudents et montre que la probabilité pour qu’ils soient liés est de plus en plus élevée.
Dans ce chapitre l’auteur réfute la fourchette de valeurs de la sensibilité climatique retenue par le GIEC : la sensibilité climatique correspond à l’accroissement de température résultant d’un doublement de la teneur de l’atmosphère en dioxyde de carbone. Il est évident que cet indicateur de sensibilité climatique est crucial pour effectuer des prévisions climatiques. L’écart vient de ce que l’on appelle les rétroactions dues notamment à l’humidité de l’air et qui semblent renforcer le réchauffement induit par le CO2. L’existence de cette rétroaction positive est réfutée par l’auteur ; c’est d’ailleurs le nœud de toute son argumentation.
La fonte de l’antarctique observée depuis 2017 confirme avec un retard inexpliqué les prévisions des modèles climatiques sur la fonte des glaces polaires
Un pamphlet amusant et plein d’humour cloture le chapitre et vient faire contrepoids aux exposés un peu arides du chapitre ; il ne prétend pas tenir lieu d’argumentation.
Couverture
Titre
Copyright
Chapitre 1 – Empreinte carbone
Crime contre l’Humanité ?
Petit quiz
Urgence climatique ?
Un impact pas méme mesurable
Mille milliards pour éviter deux millièmes de degré
Construire chaque jour une nouvelle centrale nucléaire ou 1500 éoliennes ?
Réponses au quiz
Chapitre 2 – Verdissement de la terre, embellie des récoltes, lutte contre la faim
Augmentation de biomasse végétale
Une atmosphère terrestre encore trop pauvre en CO2
0,01 % en un siècle
Le pied de nez du C02 au confinement
Sept mois pour épuiser les ressources annuelles de la terre
Méthane et élevage
Chapitre 3 – Le C02 se pourvoit en cassation
Graves incertitudes des modèles de climat
Météo et climat
Pourquoi le GIEC ne montre-t-il pas le spectre infrarouge du CO2 atmosphérique
Une contribution carbonique de 0,15° d’ici 30 ans
Confirmation : 0,4° C depuis 1945
Calottes glaciaires, banquises, neige et niveau des océans
Haut les cœurs
Postlude – La bigoterie carbocondriaque
Glossaire
« La température de l’atmosphère s’élèvera de 9°cdurant le prochain demi-siècle » Magazine Science & Vie, numéro 633, avril 1970
« La banquise est en chute libre…Une étude récente nous avertit qu’elle pourrait avoir complètement disparu l’été, dans 7 ans seulement. »
Al Gore, prix Nobel de la paix, Oslo, décembre 2007. Selon le GIEC, le dioxyde de carbone (CO2) émis par l’Homme est responsable du réchauffement de la terre. Il faudrait donc d’urgence
réduire nos émissions de CO2 si l’on veut éviter un cataclysme planétaire. Pourtant, comme le montrent les deux prévisions citées plus haut, depuis plusieurs décennies, toutes les annonces d’apocalypse ont été démenties
par les faits. La température moyenne de la planète a augmenté de 1°C depuis le début du XXe siècle, et la majeure partie de cette hausse (0,6°C) est intervenue entre 1910 et 1945, alors que les émissions de CO2 étaient
encore faibles. Après 1945 et jusqu’en 1975, les émissions de CO2 ont beaucoup augmenté… et la température moyenne a baissé ! Le lien entre CO2 et température moyenne est donc sans doute beaucoup
moins évident qu’on ne le dit. Dans ce livre synthétique, le physicien François Gervais souligne que le CO2, gaz indispensable à la vie, a de très nombreuses vertus, notamment et surtout pour nourrir l’humanité. Il rappelle enfin quelques notions et chiffres simples pour que chacun puisse élaborer sa propre réflexion sur le sujet.
Biographie https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Gervais
